Coffreur-boiseur / Coffreuse-boiseuse

Fiche métier : Missions, formation, salaire, emploi. On vous dit tout !

Le coffreur-boiseur est un professionnel du bâtiment spécialisé dans la construction des moules temporaires ou coffrages qui donnent leur forme aux structures en béton. Utilisant principalement du bois, mais aussi de l'acier ou du plastique, il conçoit et assemble les coffrages qui soutiendront le béton coulé jusqu'à ce qu'il durcisse. Le travail du coffreur-boiseur est essentiel pour créer les fondations, les piliers, les dalles et les murs qui constituent le squelette de nombreux édifices.

Les missions d'une coffreuse-boiseuse

La coffreuse-boiseuse est une technicienne du bâtiment dont la spécialité est la construction de coffrages, structures temporaires en bois ou métal qui servent de moule au béton lors de la réalisation d’ouvrages. Elle travaille sur des chantiers de construction de bâtiments, de ponts, de barrages et autres infrastructures. Son rôle est de donner forme au béton et d'assurer la réalisation technique des plans de l'architecte ou de l'ingénieur. Ce travail nécessite non seulement une bonne connaissance des techniques de coffrage, mais aussi une maîtrise de la lecture de plans et de schémas complexes. La coffreuse-boiseuse doit découper, assembler et fixer les éléments du coffrage en respectant les dimensions et les formes requises, tout en veillant à la sécurité structurelle du montage. Après la prise du béton, elle procède au décoffrage, en s'assurant de ne pas endommager l'ouvrage construit. Elle peut également être amenée à effectuer des travaux de finition sur le béton et doit constamment veiller au respect des normes de sécurité sur le chantier.

Les qualités et compétences pour devenir coffreuse-boiseuse

La coffreuse-boiseuse doit posséder une excellente condition physique, une habileté manuelle et une grande précision pour réaliser des coffrages qui répondent aux exigences techniques et esthétiques des projets. Elle doit être méthodique et organisée, capable de travailler en équipe et de communiquer efficacement avec les autres corps de métier présents sur le chantier. La résolution de problèmes et l'adaptabilité sont également des compétences clés, car chaque chantier peut présenter des défis uniques. La maîtrise des outils manuels et électroportatifs, la connaissance des matériaux de construction et une bonne compréhension des propriétés du béton sont essentielles. De plus, elle doit être consciente des réglementations en matière de sécurité et d’environnement, et capable de travailler dans le respect de celles-ci.

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Les formations pour devenir coffreur-boiseur

Le coffreur-boiseur peut accéder à ce métier par le biais d'un CAP Constructeur en béton armé du bâtiment ou d'un Bac professionnel Technicien du bâtiment : organisation et réalisation du gros œuvre. En France, ces formations sont proposées dans de nombreux lycées professionnels et centres de formation des apprentis (CFA), offrant une combinaison de cours théoriques et de périodes de stage en entreprise. Pour ceux qui souhaitent se spécialiser davantage, il est possible de poursuivre avec un BTS Bâtiment ou un BTS Travaux publics, qui permettent d'acquérir des compétences techniques plus approfondies et de mieux comprendre les enjeux des projets de construction de grande envergure.

Les perspectives d'emploi et d'évolution de carrière d'une coffreuse-boiseuse

Les perspectives d'emploi pour une coffreuse-boiseuse sont favorables, en raison de la constante nécessité de construction et de rénovation d'infrastructures. Les opportunités existent tant dans les petites entreprises de construction que dans les grands groupes du BTP. Avec l'expérience, elle peut évoluer vers des postes de chef d'équipe ou de chef de chantier, ou se spécialiser dans des techniques de coffrage complexes. La formation continue peut lui ouvrir des portes vers des rôles de supervision, de gestion de projet ou même d'enseignement dans des centres de formation professionnelle.

Le salaire d'un coffreur-boiseur

Le salaire d'un coffreur-boiseur débutant en France peut commencer à environ 1 800 € à 2 200 € brut par mois. Avec l'expérience et l'acquisition de compétences supplémentaires, notamment dans la gestion d'équipe ou la maîtrise de techniques de coffrage complexes, le salaire peut augmenter. Les professionnels expérimentés travaillant sur de grands chantiers ou pour des entreprises réputées peuvent percevoir des salaires plus élevés, pouvant atteindre 2 500 € à 3 000 € brut par mois. Les coffreur-boiseur indépendants ont la possibilité de générer des revenus plus importants, dépendant de la taille et de la fréquence des projets qu'ils entreprennent.

Questions fréquentes
Quelle est l'histoire du coffrage dans la construction ?
Le coffrage remonte à l'Antiquité, où des matériaux comme le bois étaient utilisés pour former des moules pour les structures en béton. Par exemple, les Romains utilisaient déjà des techniques de coffrage pour construire leurs aqueducs et autres ouvrages en béton. Au fil des siècles, les méthodes et matériaux se sont diversifiés et perfectionnés, donnant au métier de coffreur-boiseur son importance actuelle dans l'industrie de la construction.
En quoi le métier de coffreur-boiseur est-il crucial pour la sécurité d'un bâtiment ?
Le coffreur-boiseur joue un rôle crucial dans la sécurité des structures en béton car il est responsable de la stabilité du coffrage qui doit résister à la pression du béton coulé. Un coffrage mal conçu ou mal assemblé peut compromettre l'intégrité structurelle du béton, entraînant des défaillances potentiellement dangereuses dans la construction finale.
Quelles innovations technologiques ont transformé le métier de coffreur-boiseur récemment ?
Le métier de coffreur-boiseur a été significativement impacté par l'avènement de la préfabrication et des systèmes de coffrage modulaires, qui permettent une plus grande précision et efficacité. De plus, l'utilisation de matériaux composites et l'intégration de la CAO (Conception Assistée par Ordinateur) ont permis d'améliorer la qualité et la vitesse d'exécution des coffrages, tout en réduisant les coûts et les déchets sur les chantiers.
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